Ce que je vois là, non, ça n'a pas d'allure
Le fruit mûr de mon imagination trop sure
Vu de dos, comme ça, dans le clair-obscur
On dirait bien que c'est toi, non, pas d'allure
Je vous ai suivis jusqu'au coin de l'aventure
Vous vous êtes retournés, là, j'en suis sûre
Ni ouï-dire, horoscope ou conjoncture,
Anne n'a rien vu venir, rien, de cette nature
Elle qui déjà aimait tant ça, t'aimer
Toi et son futur intérieur
Tout se bouscule dans son présent qui fait peur
Tard dans la nuit, tes clés dans la serrure
Je dois cacher mes yeux, ma peine et leur enflure
Un V comme dans voleur et encolure
A volé les quatre coins d' ma carrure
Moi qui déjà aimais tant ça, t'aimer
Toi et mon futur intérieur
Tout se bouscule dans mon présent qui me fait peur
Encore une fois les pensées d'Anne se soulèvent
Et elle chavire vers l'arrière
Comme toutes les fois où elle a laissé passer
Ses pensées les premières
On est ce qu'on pense et Anne sait très bien l' faire
Le lendemain matin de l'imposture,
Toi, évidemment plus souriant que d' nature
Lequel de nous prononcera "aventure" ?
Comme j'y allais, on sonne, ah ! Ma torture !
Une jeune femme attendait dans l'embrasure
C'est bien elle, je la reconnais, oh ! Quelle brûlure !
"Bonjour Anne, j' me présente, la sœur d'Arthur"
Laissez-moi bien m'étendre dans ma déconfiture
Moi qui déjà aimais tant ça, t'aimer
Toi et mon futur intérieur
Tout se bouscule, dans mon présent qui fait...
Encore une fois les pensées d'Anne se soulèvent
Et elle chavire vers l'arrière
Comme toutes les fois où ses pensées sont passées
Les premières
Encore une fois les pensées d'Anne se soulèvent
Et elle chavire vers l'arrière
Comme toutes les fois où elle a laissé passer
Ses pensées les premières
On est ce qu'on pense et Anne sait très bien l' faire
Ce que je vis là, non, ça n'a pas d'allure
Le fruit sur de mon imagination bien trop mûre