Mais qu'est-ce que fout cette mallette
dans mes toilettes, ça m'a pas l'air net,
Bill est parti flippé ça m'inquiète,
j'en ai plein les baskets,
il laisse tout traîner même ses casquettes,
je te jure je vais l'appeler, ça va être sa fête,
06 12 60 74 pas de tonalité,
d'un seul coup, d'électricité,
un bruit de vitre brisée,
un excité essaye de rentrer chez oim,
et là je suis mal et sûr que c'est cette mallette
la cause de mon malheur,
mais c'est vraiment pas l'heure
de me lamenter, là je suis remonté,
faut que je me tire de là par le vide ordures
rejoins ma caisse et me casse, me mettre en lieu sûr,
mais dans mon rétro en retrait une voiture
me prend en filature
alors je me faufile à travers la foule, en fou,
file à fond, brûle les feux, souffler je m'en fous
avec ces porte-flingues à mes trousses,
j'ai la haine mais la frousse me pousse
à sauter dans la Seine et enfin je les sème
Ouvre la mallette
non mais ça va pas ou quoi
Ouvre la mallette
tout ça pour une mallette, je ne peux pas y croire
Ouvre la mallette
enfin je vais pouvoir savoir
Ouvre la mallette
Ouahhhhh !!!!
PAS SOMMEIL
Dodo, l'enfant do, l'enfant dormira peut-être
Dodo, l'enfant do, l'enfant dormira bientôt
Une heure, j'ai pas sommeil
Deux heures, j'ai pas sommeil
Trois heures, j'ai pas sommeil
et pourtant l'obscurité règne
Quatre heures, j'ai pas sommeil
Cinq heures, j'ai pas sommeil
Six heures, j'ai pas sommeil
ça fait déjà des heures que j'essaye…
(x2)
Ce soir je cherche le coma toujours le même combat
donne-moi un coup de ton-bâ,
mais qui a pris le marchand de sable en otage,
je tourne comme un lion en cage
et de la rue, je regarde aux étages
et pétage de plomb trop d'éclairages mettent à jour
mon si peu d'héritage est-ce,
est-ce ce de-mon ou bien mes démons
qui me rendent à demi dément, dès demain,
je prends mon avenir à deux mains,
je veux plus être un démuni ni vivre au minimum,
je pète le manimal du mini-keum je passe au méga man
même une cabane suffirait pour reposer mon âme,
ce soir j'ai pas sommeil, ou plutôt je me tiens en éveil
sachant qu'il n'y aurait pas de réveil
dans un pieu où l'on pionce sur ses deux oreilles,
alors que les médisants pensent qu'on pèse
en dizaine de millions alors je fête mes dix ans de galère
c'est cuisant, je dirais même épuisant et ceci aidant,
joint de thaï sur joint de thaï,
ma bataille c'est esquiver la caille
éviter la flicaille, pour ça faut surtout pas que je défaille,
c'est pire qu'un travail, y a que le bétail
qui tient sous la pluie la nuit quand ça caille
donc à tous les squatteurs de portail je décerne la médaille
Refrain : (x2)
Une heure, j'ai pas sommeil
Deux heures, j'ai pas sommeil
Trois heures, j'ai pas sommeil
ça fait déjà des heures que j'essaie
Quatre heures, j'ai pas sommeil
Cinq heures, j'ai pas sommeil
Six heures, j'ai pas sommeil
et pourtant l'obscurité règne
I, insomnie,
N, toutes les nuits,
S, trop, de stress,
O, tous m'oppressent,
M, j'ai la flemme,
N, à la traîne,
I, mal dormi,
E, la somme de toutes ces nuits
à gamberger des idées noires,
à farfouiller au fin fond de sa mémoire,
tous les sens en bad bad, y a malaise,
mon corps me pèse, mon crâne me vanne, me lèse,
me laisse en léthargie le jour,
l'état de névrose me guette toujours,
reste que la nuit porte conseil,
mais j'ai plus sommeil,
elle me tiraille, me travaille,
de bataille en bataille,
entaille la muraille forgée à la force de mes entrailles
le point de rupture, crack, n'est plus très loin obture
l'avenir au fur et à mesure devient obscur
(refrain)
Tourner et se retourner
jamais arriver à trouver
le sommeil ne veut pas de moi,
et les heures ne cessent de passer,
déjà la nuit tombée
que de l'empire de l'ombre se dénombrent
des ombres tout le monde sombre
dans le coma, tout le monde sauf moi,
seul comme un démon sorti d'outre-tombe
retombe dans le même schéma
mon monde est mort, mort, dort ou mort né,
état d'éveil trop borné,
ces images doivent cesser ou mon âme va céder,
la place à l'aliéné
ouais l'allié de mes nuits passées
aidez-moi à sombrer
Tourner et se retourner
jamais arriver à trouver
le sommeil ne veut pas de moi,
et les heures ne cessent de passer,
(refrain)