Vendredi soir, soir de foire ordinaire,
sur le quai de la gare m'arrive une histoire extraordinaire,
normalement sans le dinar,
je viens peut-être de trouver ce soir
de quoi finir milliardaire,
derrière un réverbère, bercé par les courants d'air du R.E.R.,
un énergumène, ventre à terre, me tend la main d'un air,
comme si j'étais son dernier espoir,
l'histoire commence alors que je m'empare de sa mallette,
et puis me barre, martel en tête, jusque tard je vais faire la fête,
mais 1, 2, 3, 4, 5, 6 malabars, barrent mon itinéraire,
de chaque côté de la gare comme si ils me voulaient la guerre,
et là il se peut que ce soit gore, mais pas moyen que je lâche mon trésor,
quitte à ce que je me fâche très, très fort, mais pas assez fort,
fort de leur gueule de butor, j'opte pour un peu de sport,
saute les rails comme un trompe la mort,
une fois dehors ma conscience me dit que j'aie tort
Lâche la mallette
non mais ça va pas ou quoi
Lâche la mallette
c'est vrai que j'ai peut-être déconné cette fois
Lâche la mallette
et si jamais ils venaient chez moi
Lâche la mallette
Eh Bill je peux laisser ça chez toi…
Toute cette histoire de ouf
Stop
Day mayday mayday
Stop
Day mayday
Toute cette histoire de ouf
Stop
Day mayday mayday
Stop