Du vent qui souffle, des lits qui craquent, des portent quigrincentDes murs qui tremblent, des bruits de pas, des enfants grinchentDes voix gémissent, des soufflent durent, des volets claquentLa pluie qui bat, l'orage qui gronde, le plancher craqueDes sifflements, des bruits sourds du fond du couloirDes crépitements, des cafards qui viennent de l'armoireDes gouttes noires qui tombent du fond du grenierDans ce manoir oú tout le monde est prisonnierPourquoi attendre la fin des tempsQui emportera tous les hommesL'ultime chapitre du romanQui n'épargnera plus personneOn a trop attendu cettefoisTous les démons sont arrivésIls font régner leurs propres loisLe mal s'est déjà installéCes longs silences accompagnés d'ombres qui passentLes longues absences de cette ambiance qui nous menaceReste cette peur qui paralyse, qu'on n'connait pasEt cet espace hostile qui nous effraie comme çaN'entendre plus que sa propre respirationEntrecoupée de déplacements á tatillonsUn objet tombe, toutes les voix se mettent á hurlerEt cette bombe qui pourrait tous nous faire sauterPourquoi attendre la fin des tempsQui mettra fin à tous les hommes ?Les acteurs du dernier momentN'empêcheront qu'il y ait mort d'hommesOn a trop attendu cette foisIl va donc falloir se quitterMais qui devra porter les croix ?Il ne reste que les condamnés
