Chômage au fond de la vallée
Chômage au fond de la valléeC'est là la vraie fatalitéVoici qu'en la nuit étoiléeUn sans emploi nous est donnéSéraphin Deudroit il se nommeIl était cadre et respectéAujourd'hui pôvre petit hommeVoilà que tu es licenciéQuand la cloche sonne sonneC'est à l'Armée du SalutQue se rassemblent les hommesLes hommes qu'ont tout perduArmée froide qui résonneEn haillons et peu vêtusPlus de trois millions entonnentLe chant triste et monotoneC'est la chanson du chôm'duChômage au fond de la valléePeu de familles sont épargnéesVoilà qu'après dix-neuf annéesLe Séraphin est remerciéQu'arrive-t-il ? Ah quel marasme !Sa femme geint près de l'évierSes deux fillettes font de l'asthmeSon vieux chien est paralyséQuand la cloche sonne sonneC'est la douleur des vaincusQui au fond des cœurs résonneComme un cri d'amour perduEt l'assistante socialeNe pourra rien y changerSéraphin est au plus malPart à la banque localeAvec un grand pistoletChômage au fond de la valléeUn drame horrible est arrivéHier un homme a pris en otageLe patron du Crédit [censuré]Séraphin Deudroit il se nommeIl était cadre et respectéAujourd'hui pôvre petit hommeLes policiers l'ont arrêtéQuand la cloche sonne sonneC'est chaque jour à midiQue se rassemblent les hommesPour un repas netre amisSéraphin est tout sourirePlus besoin de RMIA l'atelier on l'admireOn assure son avenirA la prison de FleuryA la prison de Fleury