Presque inerte titubant Tu craches une fièvre des lendemains Une rage animale et vengeresse En proie aux illusions les plus confondantes Éponges çà et là de tes pieds moites Le trop plein de sueur
Tu craches une fièvre fielleuse des lendemains Une rage animale et vengeresse
Qui tapisse ta gorge boursouflée Dont se délectent ces pantins émasculés
Cette chute brutale Fracasse tes os en milliers de morceaux tous plus acérés
Qui sifflent au vent Et témoignent D'un viol Tristement Murmuré Violemment Exécuté