N'as tu jamais senti de mains rances te serrer le cou? De larmes gorgées de pisse, Plonger lentement jusqu'à tes genoux. La gorge ouverte et décharnée, Libérant le sang qui nage dans ton nez, Soumise et groguie, Tu cherches en vain un regard passant. Pressée de vomir, Tu implores pourtant patiemment. Prête à libérer le flux et reflux mourant d'une vie encore égarée. Prête à libérer le flux et reflux mourant d'une vie encore égarée.
Mais sens tu tes cheveux qui craquent sous ses mains, Tirés, Arrachés, Sans répis d'un geste assassin.
Couverte de sang, De haine, Souillée tu cours à ta fin. Trahie, T'as plus qu'à pleurer, Maintenant tu sais qu'il n'y a pas de destin.